"Si vous lisez régulièrement mes articles, vous avez peut-être déjà remarqué que je ne suis pas sans critiques vis-à-vis des contraceptifs hormonaux. Après tout, il a déjà été prouvé que la pilule, les patchs contraceptifs ou le stérilet hormonal avaient de nombreux effets secondaires graves :

- dépressions
- perte de désir
- Risque accru de thrombose.

Tout cela ne doit pas forcément se produire, mais peut le faire. Et malgré cette possibilité, la pilule a été pendant des décennies le moyen de contraception numéro un. Et elle l'est encore aujourd'hui. Nous y sommes tellement habitués que nous n'avons souvent même pas l'idée de chercher des alternatives sans hormones. Et si c'est le cas, nous tombons sur des méthodes naturelles comme la prise de température et l'observation de la glaire cervicale ou des moyens de contraception mécaniques comme le diaphragme.

La simplicité fonctionne aussi sans hormones

Ces méthodes supposent toutefois que nous prenions un peu de temps pour nous, que nous planifions et surtout que nous observions notre corps très attentivement. Hm, je ne préfère pas, c'est beaucoup trop compliqué, peuvent penser certaines femmes. Et le fait de devoir se toucher le vagin fait perdre la tête à la suivante. Dans ce cas, avaler une petite pilule semble clairement être la meilleure solution. Après tout, certaines préparations ont aussi de bons effets secondaires, comme l'élimination de toute impureté de la peau.

Les avantages sont donc évidents. Néanmoins, les femmes ou les couples devraient se demander s'ils souhaitent exposer durablement le corps féminin, le psychisme féminin et le plaisir commun aux effets secondaires susmentionnés. Il est donc souhaitable que la recherche se poursuive dans ce domaine. Entre-temps, il existe de bonnes alternatives qui, comme le stérilet au cuivre ou la chaîne de cuivre moins connue, agissent grâce au cuivre et non aux hormones. La balle contraceptive agit également par le cuivre.

Le cuivre gagne du terrain dans la contraception

Le ballon contraceptif, le ballon au cuivre ou encore le ballon intra-utérin (BIU) est le plus moderne des moyens contraceptifs insérés dans l'utérus et a le même mode d'action que le stérilet au cuivre ou la chaîne au cuivre. Ici comme ailleurs, le cuivre inhibe la mobilité des spermatozoïdes. Et celui qui n'atteint pas sa cible ne peut pas faire mouche. La grande différence réside surtout dans la forme. En effet, les perles de cuivre se trouvent effectivement dans l'utérus sous la forme d'une boule d'un diamètre de 12 à 18 millimètres.

Vous vous demandez peut-être comment une telle boule peut arriver dans l'utérus. Cela semble tout d'abord un peu compliqué. Après tout, le col de l'utérus n'a qu'une ouverture étroite. Mais ce n'est pas si difficile. Car ici, on a imaginé quelque chose de spécial :

• Depuis longtemps déjà, on utilise des "stents" pour les vaisseaux sanguins rétrécis. Il s'agit de petits tubes composés d'un treillis métallique en nitinol qui empêchent les vaisseaux de se fermer. L'efficacité de ce matériau a donc déjà été confirmée des millions de fois. Et il a une mémoire de forme. Cela signifie qu'il peut être formé à volonté, mais qu'il revient toujours à sa forme initiale. Imaginons un trombone que l'on écarte mentalement et qui reprend ensuite sa forme initiale.

La balle contraceptive fonctionne sur le même principe. Le matériau, sur lequel se trouvent dix-sept perles de cuivre, est étiré et introduit dans l'utérus par un petit tube. Une fois arrivé à destination, il se déroule à nouveau pour former une boule. Elle est également retirée de la même manière par le biais du cordon de retrait. L'insertion et le retrait devraient avoir lieu pendant les règles, car le col de l'utérus est légèrement ouvert à ce moment-là.

Les avantages en un coup d'œil

- Comme nous l'avons déjà mentionné, les hormones sont ici supprimées. L'effet se déploie via le cuivre.
- La balle contraceptive peut rester jusqu'à cinq ans dans l'utérus et assure une protection contraceptive efficace pendant la même durée.
- L'indice de Pearl est indiqué entre 0,3 et 0,8. Dans ce cas, l'indice de Pearl indique que 3 à 8 femmes sur 1000 qui utilisent la balle de cuivre comme moyen de contraception pendant un an tombent enceintes. En comparaison, la pilule a un indice de Pearl de 0,1 à 0,9.
- La balle contraceptive est bien tolérée et n'a pas d'influence sur la densité osseuse. Ce dernier peut être le cas avec l'injection trimestrielle. Dans ce cas, le manque d'œstrogènes prive l'os de calcium, ce qui peut entraîner une ostéoporose.
- Il n'est pas nécessaire de la fixer dans la paroi utérine comme c'est le cas avec la chaîne de cuivre.
- Préservation de la muqueuse utérine.
- Le ballon contraceptif est mieux toléré que les stérilets.
- Important pour le désir : la libido n'est pas influencée et nous ne grossissons pas non plus.
- Le cycle naturel a lieu tout à fait normalement et donc aussi l'ovulation.
- Dès que le ballon contraceptif est retiré, une femme peut à nouveau tomber enceinte. Avec les contraceptifs hormonaux, cela peut parfois durer jusqu'à un an, voire plus.
Ce serait maintenant trop beau s'il n'y avait pas d'effets secondaires. Mais il y en a bien sûr aussi. Au début, il peut y avoir des douleurs abdominales, auxquelles s'ajoutent éventuellement de légers saignements ou des règles plus abondantes. Mais nous sommes des femmes. Nous y arrivons .

Combien coûte le ballon contraceptif ?

Bien sûr, vous voulez maintenant savoir combien cela coûte. Si vous prévoyez de tomber enceinte prochainement, cet achat n'en vaut certainement pas la peine. En effet, vous devez déjà compter entre 400 et 500 euros, plus les examens de contrôle annuels. Mais n'oubliez pas que le ballon peut rester dans l'utérus pendant cinq ans. Et donc, le coût annuel est de 100 à 120 euros. Vous pouvez maintenant calculer ce que vous coûte la pilule et réfléchir encore une fois à ses effets secondaires".

Anja Drews - diplômée en éducation sexuelle pour ORION

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