
"Il y a deux ans, il y a eu un moment particulier au travail dont je me souviens parfaitement : mes collègues féminines, la plupart entre 30 et 40 ans, parlaient de réunions d'anciens élèves qui devaient avoir lieu chez elles. Ces femmes aguerries, que je décrirais toutes comme fortes et sûres d'elles, se sont transformées en poules hystériques dans les semaines qui ont suivi. Lors de nos pauses habituellement si appréciées, j'allais désormais manger seule pendant que mes collègues grignotaient leur pain croustillant.
Et tout à coup, j'ai pris conscience de l'absurdité de cette situation et j'ai dû rire à gorge déployée. Et j'étais si heureuse de ne plus être l'une d'entre elles. Une de ces femmes qui se font constamment belles et chics pour tout le monde, qui suivent un régime permanent juste pour plaire à n'importe quel homme. Ne vous méprenez pas, j'ai moi-même été comme ça assez longtemps. J'ai laissé tout et n'importe quoi me rendre folle.
Je me souviens avoir découvert les premières rides autour de ma bouche à 28 ans. Pendant des jours et des semaines, mes pensées ont tourné autour de ces petites lignes. Je ne pouvais pas passer devant un miroir sans murmurer doucement à mon moi : "Tu commences à vieillir, mon amour". Aujourd'hui, je ne peux qu'en rire. Mes rides sont devenues presque innombrables, mais elles font partie de moi et ne me font plus peur. Il en va de même pour mes quelques kilos en trop. Et alors ? J'adore cuisiner et manger. C'est un grand luxe dont je profite beaucoup plus aujourd'hui qu'avant, lorsque je comptais les calories et me refusais bien trop souvent les péchés mignons.
La sérénité au travail
Il faut bien l'avouer : J'ai eu de la chance. Il y a un an, j'ai été mutée dans un nouveau service. Au sein de la même entreprise, mais avec de nouveaux collègues et aussi un nouveau chef. Mon travail de laborantine a toujours été très stressant. Nous devons être très concentrés et la charge de travail est stricte et difficile à gérer. De plus, j'ai longtemps eu le problème d'être trop sévère avec moi-même et de ne jamais savoir dire non. Une fois que j'ai commencé, je ne pouvais plus sortir de cette spirale. Mes collègues et mes chefs savaient qu'ils pouvaient tout faire avec moi. En fait, j'ai même entendu une fois la remarque suivante : 'Demandez donc à Maria, elle ne dit jamais non de toute façon ! J'étais donc constamment stressée et sous tension.
Je voulais changer les choses, mais je ne savais pas comment faire pour être prise au sérieux. En changeant de service, je me suis fixé de nouvelles règles du jeu. Je me suis dit avec assurance : pourquoi devrais-je toujours être la sotte ? Aujourd'hui, je me présente différemment, je ne prends pas tout à cœur tout de suite et je connais mes qualités. Je ne peux pas vous dire à quel point j'aime aller au travail avec cette nouvelle sérénité. En me crispant, je ne faisais que me mettre la pression - maintenant, j'aime ce nouveau sentiment d'autodétermination et de conscience de soi.
La sérénité avec les amis
Chaque fois qu'un conseil était nécessaire, que ce soit de la part d'amis ou de parents, j'étais là. Je compatissais avec chacun et j'essayais de résoudre leurs problèmes. 24 heures sur 24, je m'occupais des conflits des autres - une lourde charge. Puis une connaissance m'a donné un conseil : je devrais essayer de me distinguer. Me demander ce qui se passerait si je ne faisais tout simplement rien. La réponse n'est généralement pas aussi grave qu'on le pense. Beaucoup de mes amis ont dû s'habituer au fait que je ne sautais plus immédiatement sur chaque problème, mais ils l'ont accepté. J'ai l'impression que cette limite claire m'a même valu du respect.
Aujourd'hui, quand je fais le bilan de ces années, je suis reconnaissant. Reconnaissant pour ma sérénité et ma force nouvellement acquises. Je n'ai plus besoin de plaire à tout le monde, et c'est très bien ainsi. C'est pourquoi : "Vie, je t'aime - toujours plus" !
Conseils et informations : Le contentement à un âge avancé préserve la santé
La pondération est la clé de la santé : une étude récente a révélé que les personnes âgées qui gèrent avec plus de sérénité les occasions manquées sont moins susceptibles de souffrir de dépression liée à l'âge. La santé émotionnelle est donc étroitement liée aux occasions manquées.
Le bonheur croissant des dernières années
Les personnes âgées sont plus résistantes au stress. C'est ce que révèle une étude menée par des scientifiques américains. Ils ont constaté que les personnes âgées de 20 à 30 ans sont particulièrement déprimées et stressées. Selon les chercheurs, le bien-être s'améliore avec l'âge et la satisfaction augmente. Pourquoi en est-il ainsi ? À partir d'un certain âge, nous réalisons que la vie est finie. Nous prenons alors des décisions plus sages et sommes plus forts sur le plan émotionnel.
Le niveau de stress augmente dans la société
Le stress, le stress, le stress. Selon une étude, de plus en plus de personnes en Allemagne sont soumises à une forte pression. 80 % des Allemands âgés de 36 à 45 ans se sentent particulièrement stressés. Les experts conseillent à cette génération d'être plus sereine, plus satisfaite et surtout plus indulgente envers elle-même et les autres.