Heures supplémentaires - avec Eric
Il n'était pas prévu que je doive travailler plus longtemps au bureau. Encore moins que ce serait aussi le cas pour Eric. J'ai étudié mes documents pendant que mes collègues rentraient chez eux les uns après les autres. À un moment donné, je lève les yeux et je ne vois plus qu'Éric. Pourquoi mon pouls s'accélère-t-il tout à coup ? Mes joues s'embrasent. En un éclair, les innombrables moments où se croisaient des regards qui voulaient en dire plus que ce qui se passe habituellement entre collègues me traversent l'esprit. Un jour, il m'a donné un dossier et nos doigts se sont touchés. Cela m'a fait l'effet d'une décharge électrique. Mais jamais il n'a osé faire un pas de plus. J'aurais peut-être dû en rester là. Mais j'ai même rêvé de lui. Plusieurs fois. Et dans ces rêves, c'était plutôt chaud. Je fais le tour du mur de plantes décoratives. Je réalise que c'est une occasion unique. Et je n'ai pas l'intention de la laisser passer.
Des caresses qui attisent notre désir
J'attrape quelques papiers, respire une fois profondément et me dirige vers son bureau. Il lève les yeux et le voilà à nouveau, ce regard qui me touche au plus profond. Mais il y a aussi la limite qui le retient : "Hé", lui dis-je, "tu peux jeter un coup d'œil à ça ?" Il prend les papiers, les pose sur la table et se penche dessus. Je me place à côté de lui et me penche en avant, comme si je lisais moi aussi. Mon genou touche sa cuisse. Ma main se pose très légèrement sur son épaule. Comme par inadvertance, il pose sa main sur ma jambe. Nous sommes tous deux concentrés sur le texte. J'augmente la pression avec mon genou et je sens ses doigts sur ma peau. Lorsqu'il me demande des détails, sa voix est étranglée. Je réponds de manière apparemment objective, mais toute mon attention se concentre sur sa main, qui se pose d'abord dans le creux de mon genou, puis remonte lentement. La main glisse comme par hasard entre mes cuisses. Nous continuons à faire comme si de rien n'était.
Mais son contact tendre me donne des frissons agréables dans le corps. Ma respiration s'accélère. Lorsque ses doigts atteignent le tissu de mon slip et qu'il en effleure doucement la cambrure, je ferme les yeux. Ma main s'agrippe à son épaule. Ses doigts se glissent sous le tissu, tâtonnent entre mes lèvres. Je respire profondément. Si profondément... Il se tourne vers moi, soulève ma jupe et me dirige devant lui, appuyée contre le bureau. Il lève les yeux vers moi, fait glisser mon slip. Je m'assois sur le bureau pour qu'il puisse soulever mes jambes. Que fait-il là ? Ensuite, je ne fais que baisser les yeux sur sa tignasse entre mes cuisses. Mais bientôt, ses caresses rendent tout flou devant mes yeux. Je m'appuie, ne pense à rien, penche la tête en arrière et m'abandonne entièrement à sa langue. Déjà, des frissons de plaisir m'envahissent, annonçant des délices suprêmes.
Il se lève alors, je m'accroche à son épaule lorsqu'il m'embrasse, intimement et sauvagement. Une boucle de ceinture cliquette, le tissu bruisse. Je gémis lorsqu'il jouit en moi, fermement et avec force. Tout ce qui nous entoure disparaît dans un tourbillon de plaisir et d'abandon. Je jouis en longues vagues violentes qui résonnent encore longtemps. Je vais cependant devoir réimprimer les papiers.
Source : Lea