
Parmi les après-shampooings testés par "Öko Test" dans son numéro de février 2020, on trouve entre autres des produits de cosmétique naturelle, des marques propres de drogueries et de supermarchés, ainsi que des marques de fabricants de cosmétiques renommés. Les résultats complets des tests, y compris tous les produits testés, peuvent être consultés sur le site payant d '"Öko Test".
Les résultats du test
Une bonne nouvelle pour commencer : 13 des après-shampooings testés ont obtenu la recommandation "très bien". Parmi eux, on trouve par exemple le "Yven : Spülung Oil Repair" de Cosmolux à 1,49 euros les 200 ml, le "Lavera Repair & Pflege Spülung Bio-Rose & Erbsenprotein" à environ 3 à 4 euros les 200 ml ou le "Nature Box Spülung mit Avocado-Öl" de Schwarzkopf & Henkel à 4,95 euros les 385 ml. Les bons produits ne sont donc pas forcément chers. Mais des après-shampooings plus chers, comme le "GRN Shades of Nature Spülung Reparatur Pomegranate & Olive" à environ 11 euros les 200 ml, figuraient également parmi les vainqueurs du test.
Six produits recalés en raison d'ingrédients douteux
Six après-shampooings ont été complètement recalés et ont obtenu les notes "insuffisant" et "médiocre". La raison en est, entre autres, les parfums nocifs contenus dans les après-shampooings, comme la substance "Lilial". Selon "Öko Test", cette substance serait toxique pour la reproduction. Sur l'emballage, vous pouvez d'ailleurs reconnaître le lilial sous la désignation "Butylphenyl Methylpropional". En outre, cinq après-shampooings contiennent des parfums musqués qui s'accumulent dans les tissus adipeux de l'homme et peuvent éventuellement endommager le foie. Un après-shampooing testé contient en outre de l'"hydroxycitronellal", qui peut déclencher des allergies.
Au détriment de l'environnement : les silicones et les polymères contenus sont difficilement biodégradables.
16 des après-shampooings testés contiennent en outre des silicones ou des polymères dits synthétiques, qui assurent certes une superbe brillance aux cheveux, mais qui sont difficilement biodégradables et polluent l'environnement. Mais les silicones dans les shampooings ne sont pas une fatalité, il existe dans le commerce suffisamment de shampooings qui se passent de ces matières synthétiques. Et la demande ne cesse d'augmenter.
De manière générale, les contrôleurs déconseillent en outre d'utiliser un après-shampooing après chaque lavage, car il recouvre nos cheveux d'un film qui les alourdit. Au lieu de cela, ils recommandent de traiter de temps en temps notre crinière plutôt avec de l'eau citronnée ou vinaigrée. Celles-ci neutralisent de manière tout à fait naturelle les résidus de savon du shampooing et autres.