
Contrairement à la croyance populaire, la rougeole n'est pas seulement une maladie infantile. Aujourd'hui, la plupart des cas de rougeole en Allemagne surviennent en effet chez les adolescents et les adultes. Plus le patient est âgé, plus la maladie est dangereuse. Que faire alors ?
Une petite piqûre
Il serait pourtant si simple de se protéger contre la maladie et de l'éradiquer : une petite piqûre de vaccination permettrait d'empêcher la propagation de la rougeole en Allemagne. Mais selon les données de la DAK, seuls 81,2 % des enfants reçoivent la première vaccination après l'âge d'un an. Pour la deuxième vaccination contre la rougeole, le taux tombe à 63,3 pour cent. Curieusement, des études ont montré que les parents aisés et instruits refusent particulièrement la vaccination.
Pas inoffensif
La rougeole n'est pas une maladie infantile, loin de là, et elle n'est pas non plus inoffensive. L'infection est très contagieuse et affaiblit considérablement le système immunitaire. C'est pourquoi elle entraîne souvent des maladies secondaires telles que diarrhées, otites ou pneumonies.
Des conséquences très dangereuses
De plus, après l'infection, ce sont surtout les enfants en bas âge qui courent un risque élevé de contracter une encéphalite mortelle, même des années après. "Panencéphalite sclérosante subaiguë" (PSS) est le terme technique. Elle entraîne une perte des facultés mentales et se termine par un coma éveillé. Pour 15 à 20 pour cent des patients, la méningite est fatale, et pour 20 à 40 pour cent supplémentaires, il faut s'attendre à des dommages permanents du cerveau. Les personnes touchées peuvent mourir même après des années, la SSPE ne peut pas être traitée.
Combler les lacunes en matière de vaccination
Les adultes devraient donc eux aussi se faire vacciner contre la rougeole. L'Institut Robert Koch le recommande à toutes les personnes nées après 1970. Et : on ne peut pas se "survacciner".