
Mieux vaut rester au naturel
Une véritable mauvaise habitude : Les légumes et les fruits doivent avoir une apparence parfaite et sont donc lavés. Cela a pour conséquence, par exemple pour la pomme de terre, que la couche protectrice naturelle est enlevée et que le produit se détériore beaucoup plus rapidement.
Qui est à blâmer ?
L'énorme quantité d'aliments gaspillés provient à 28% de la récolte et de la transformation. Le commerce de gros et de détail produit un tiers des pertes. Le reste, c'est nous, les consommateurs, qui le jetons.
Notre contribution est importante
Certes, 14% des récoltes sont déjà perdues directement chez le producteur, mais plus un aliment est détruit tard dans la chaîne de valeur, plus le gaspillage de ressources est important. C'est pourquoi la destruction d'un kilo de blé n'est pas comparable à celle d'un kilo de pain, dont la fabrication a nécessité de l'énergie et des matières premières supplémentaires.
Tout commence lors de l'achat
Nous sommes habitués à ce que toutes les offres du supermarché, de la boulangerie, etc. soient disponibles en stock à tout moment. Mieux : comprendre que le choix complet ne s'offre plus le soir. C'est le signe que rien ne doit être jeté. Pour les petites courses, un panier suffit au lieu d'un caddie, car là, le "rendement" nous semble trop faible, les lacunes doivent être comblées. Et acheter le plus souvent possible au marché auprès de producteurs régionaux.
L'exemple de la génération de la guerre
34 pour cent des personnes nées avant 1945 ne jettent jamais de nourriture. Aucune génération n'apprécie davantage la valeur de la nourriture. Les restes sont systématiquement utilisés ou conservés.
Soutenir les bonnes idées
La bonne nouvelle : beaucoup de choses ont changé ces dernières années. 79 pour cent des consommateurs estiment qu'il est de leur responsabilité de faire quelque chose contre le gaspillage. Des initiatives comme le premier supermarché pour la nourriture triée à Berlin montrent que nous sommes sur la bonne voie.
Des initiatives que vous pouvez soutenir
Restaurant de restes
L'association "Restlos glücklich" sert dans son restaurant de Maybachufer à Berlin des menus créatifs à base d'aliments "sauvés". Ici, c'est le hasard qui décide chaque jour de ce qui figure sur la carte. Les recettes sont investies dans de nouveaux projets.
foodsharing.de
Partager au lieu de jeter La plate-forme foodsharing.de permet à ses membres de donner ou de récupérer des aliments restants - même directement auprès des commerçants coopérants.
Vivre durablement
L'initiative "Trop bon pour la poubelle" du ministère fédéral de l'Agriculture organise des actions autour du thème de l'alimentation durable. Les consommateurs trouveront de nombreux conseils et informations sur le site www. zugutfuerdietonne.de.
De la nourriture pour les personnes dans le besoin
Sous l'égide de la fédération des banques alimentaires, plus de 900 banques alimentaires régionales collectent des aliments qui restent par exemple dans les supermarchés et les distribuent ensuite aux personnes dans le besoin. Les bénévoles sont les bienvenus.