
Erreurs sur le divorce
IMPRESSION 1 :
Les enfants restent dans tous les cas chez la femme
Ce n'est pas l'un des partenaires qui décide seul du lieu de résidence des enfants à l'avenir. Les deux parents conservent le droit de garde après le divorce. Si les conjoints ne se mettent pas d'accord, c'est le tribunal des affaires familiales qui décide de l'intérêt des enfants.
IRRATURE 2 :
Celui qui ne gagne rien ne doit pas payer de pension alimentaire
Ce n'est pas vrai. En effet, il est tout à fait possible d'envisager une obligation d'entretien sur la base d'un revenu fictif. On calcule alors le salaire que l'on pourrait gagner si l'on cherchait du travail.
IRRUME 3 :
Quand on se marie richement, on a tout ce qu'il faut.
Autrefois, c'était peut-être le cas, mais cela a changé. En effet, la loi oblige chacun à subvenir à ses propres besoins. Ce n'est que dans certains cas, par exemple en raison de la garde des enfants, de l'âge ou d'une mauvaise santé, qu'il existe une pension alimentaire après le mariage.
IRRUME 4 :
Jusqu'au divorce, je peux dépenser tout ce que je veux.
Ce n'est pas une bonne idée, car vous devrez rembourser l'argent. En principe, les deux partenaires peuvent certes disposer du compte commun, mais seulement dans une "mesure raisonnable". Le mieux est de répartir le plus rapidement possible les biens sur deux comptes.
IRRATURE 5 :
En cas de divorce, le tribunal règle tout
En règle générale, le tribunal ne s'occupe que du partage des pensions, c'est-à-dire de la compensation des droits à la retraite acquis pendant le mariage. Les juges ne règlent d'autres questions que si une demande est déposée. Il s'agit notamment de la pension alimentaire, des droits de visite et du lieu de résidence des enfants.
IRRATURE 6 :
Sans pension alimentaire, pas de droit de visite à l'enfant.
Faux. Le droit de visite et le droit d'entretien ne sont pas liés par la loi. Selon la loi, le droit de visite ne doit d'ailleurs pas être compris en premier lieu comme un droit du père, mais comme un droit de l'enfant. Les enfants ont en effet le droit d'avoir leurs deux parents, qu'ils aient de l'argent ou non.
IRRATURE 7 :
Celui qui garde le logement paie aussi le loyer.
On pourrait le croire, mais ce n'est pas vrai. Les époux sont solidaires vis-à-vis du bailleur. Cela signifie que le bailleur peut exiger le paiement du loyer même si le partenaire n'habite plus dans le logement.
IMPORTANT 8 :
J'ai un droit de visite pour le chien.
Certes, quelques juges ont déjà pris cette décision, mais il ne faut pas s'y fier : en effet, en cas de divorce, le chien est considéré comme faisant partie des biens du ménage, ce qui signifie généralement que c'est le tribunal des affaires familiales qui décide où le chien va vivre.
IRRATURE 9 :
Ce que j'ai apporté dans le mariage m'appartient.
On ne peut pas dire cela de manière aussi générale. Le canapé personnel reste certes le canapé personnel, mais : la situation devient difficile lorsqu'un objet, comme la télévision, a été remplacé entre-temps. Si cette nouvelle acquisition a coûté plus cher que l'ancien appareil, il devient la propriété des deux époux et doit être vendu pour que le produit de la vente soit partagé, en cas de dispute lors de la séparation.
IRRATURE 10 :
Un divorce coûte plusieurs milliers d'euros.
Cela dépend. Les coûts d'une procédure de divorce dépendent entièrement de la valeur de l'objet du divorce. Celle-ci est déterminée à partir des revenus des époux et de leur patrimoine. Exemple : Si les époux gagnent chacun 1.500 euros nets par mois et ne possèdent par ailleurs aucun autre patrimoine, les frais d'avocat s'élèvent à environ 1.600 euros. Les frais de justice s'élèvent à environ 400 euros. On arrive alors à un coût total de 2.000 euros.