Celles qu'on ne pose pas à ses meilleurs amis. Les questions se reflètent dans la saisie semi-automatique. On peut faire le test soi-même. Tapez donc : "Est-ce que mon mari est", et vous verrez en haut de la liste des offres de recherche "Est-ce que mon mari est gay ?". C'est donc ce que les femmes recherchent le plus souvent sur Google. Aha !
- Les parents googlent deux fois et demie plus souvent "fils surdoué" que la même chose pour leur fille.
- Les parents veulent savoir deux fois plus souvent pour les filles que pour les garçons si elles sont en surpoids.
- La recherche de pornographie est plus fréquente que celle de la météo.
- La question sexuelle la plus courante chez les hommes est de savoir comment tenir plus longtemps au lit.
- Alors que les hommes cherchent souvent à agrandir leur pénis, 40 % des recherches des femmes sur la taille du pénis portent sur le fait qu'il est justement trop grand.
- La préoccupation la plus fréquente des femmes concernant l'orgasme de leur partenaire est la question de savoir pourquoi il ne jouit pas du tout.
3 questions à l'expert
Quel est le degré d'anonymat sur Internet ? Que sait Google de nous ? Nous avons posé la question au professeur Chris Brzuska de l'Institut d'analyse de la sécurité informatique de l'université de Hambourg. Si vous voulez savoir ce que Google a enregistré sur vous, vous avez besoin d'un compte Google. Les données peuvent être consultées sur www.google.com/dashboard
Monsieur Brzuska, que sait Google sur les utilisateurs ?
"Si nous utilisons Gmail pour la messagerie, Google Maps pour la recherche d'itinéraires et le moteur de recherche pour répondre à nos questions, et si possible avec le même smartphone, Google obtient une image précise de nous".
Toutes les données et les entrées de recherche sont-elles vraiment enregistrées ?
"Presque toutes. Le modèle de service de Google repose sur la collecte et l'analyse de données à grande échelle afin d'optimiser les services pour les utilisateurs".
Qu'advient-il, par exemple, des données des utilisateurs ?
"Ce qui se passe, c'est que les données des utilisateurs sont rassemblées. Ainsi, Google reflète aussi des stéréotypes sociaux, comme on peut le voir dans l'autocomplétion".