
Les premières semaines ont été magiques. Des papillons partout, même sans lunettes, tout semblait rose. Bon, plus tard, il y avait peut-être un peu moins de frissons. Mais cette certitude : nous sommes faits l'un pour l'autre. Nous avons une base solide que rien ne peut ébranler. Nous nous faisons une confiance aveugle. Et puis, tout à coup, la découverte : il m'a trompée. Le choc !
Étude sur le sujet
Tous ceux qui ont déjà vécu cette expérience savent que nous sommes profondément tristes et déstabilisés après une expérience aussi radicale. Une équipe de scientifiques de l'Université du Nevada à Reno a étudié en plus ce que la tromperie nous fait physiquement. Ils ont interrogé 232 étudiants qui avaient été trompés par leur partenaire au cours des trois derniers mois.
Les effets
Les entretiens ont rapidement montré que le fait d'être trompé augmente la probabilité d'un comportement à risque. Parmi les participants qui ont beaucoup souffert, certains mangeaient beaucoup ou pas du tout, faisaient trop de sport, prenaient des drogues ou avaient des relations sexuelles non protégées. C'était particulièrement vrai pour les participants à l'étude qui s'accusaient eux-mêmes de l'infidélité de leur partenaire. Les chercheurs n'ont pas pu déterminer si cela était dû à une conscience de soi blessée, à une prise de risque fondamentalement plus élevée ou à une forme de vengeance contre le partenaire. Ils ont toutefois constaté que les femmes en particulier avaient souvent tendance à se blâmer elles-mêmes et à se comporter en conséquence de manière moins saine - probablement parce que les femmes sont plus dépendantes des relations dans l'image qu'elles ont d'elles-mêmes.
Premier secours
Même si l'étude ne porte que sur des personnes plus jeunes qui n'ont pas d'enfants : Le désir de s'anesthésier d'une manière ou d'une autre après une trahison à cause de la douleur est certainement compréhensible. Dans de telles situations, les psychologues recommandent de se concentrer sur son propre réseau social, qui nous rattrape et nous réconforte. Et surtout, il faut toujours garder une chose à l'esprit : C'est le partenaire qui est à blâmer - et pas moi !