Une panne de sexe ? Pas avec moi !

Qu'il est bon d'être amoureux et de ne pas pouvoir se passer de l'autre ! On aimerait fusionner avec l'être aimé et passer chaque minute de son temps libre au lit. En règle générale, ce n'est pas possible, mais au moins en pensée, nous sommes complètement fixés sur cette seule chose. Les hormones nous contrôlent totalement et les lunettes roses font apparaître non seulement l'autre, mais aussi le monde entier sous un jour radieux. Sexe, sexe, sexe - nous sommes dans un état d'ivresse permanent, nos pensées sont embrumées. Mais un jour ou l'autre, cet état s'estompe, les hormones nous libèrent de leurs griffes et la routine s'installe.

Dass Sex irgendwann nicht mehr das Wichtigste in der Beziehung ist, ist völlig normal. Aber Sie können trotzdem etwas dagegen tun.© iStock
Il est tout à fait normal qu'à un moment donné, le sexe ne soit plus le plus important dans la relation. Mais vous pouvez tout de même y remédier.

Nous pouvons à nouveau penser clairement, nous constatons qu'il y a aussi d'autres choses importantes à vivre et à faire avec ou sans notre partenaire. Et le sexe, qui nous semblait au début être la chose la plus importante au monde, se transforme soudain en une chose secondaire. Il se peut même qu'à un moment donné, nous nous rendions compte que la dernière fois remonte à bien trop longtemps sans même que nous nous en rendions compte. Est-ce normal ? Et que peut-on faire pour y remédier ?

Quand le coup de foudre se transforme en amour

Oui, c'est tout à fait normal ! Et pour nous rassurer tout de suite : On peut aussi y remédier. J'y reviendrai plus tard. Les relations changent au fil du temps. Nous le savons tous. Le sentiment amoureux du début peut se transformer en un profond sentiment de proximité et d'attachement. Nous commençons à aimer vraiment l'autre. Au début, nous établissons une proximité et une intimité par le biais du sexe. Et c'est aussi tellement excitant de connaître l'autre, de le sentir, de le goûter, de le palper et de le caresser. Le besoin de tendresse et de proximité physique est donc très fort. Le désir se nourrit pour ainsi dire d'air et d'amour. Avoir des rapports sexuels est aussi quelque chose qui distingue la relation de l'amitié, il définit donc la relation.

Au fil du temps, nous apprenons à mieux nous connaître. Nous découvrons ce qui préoccupe l'autre, quels sont ses goûts et ses intérêts. Nous nous rapprochons également sur le plan émotionnel et mental. Le sexe prend alors une autre importance, il n'est plus aussi nécessaire qu'au début en tant que moyen de liaison. Nous décidons de rester ensemble, d'emménager ensemble et peut-être même de fonder une famille. Nous construisons ainsi une vie commune. Il en résulte un profond sentiment d'attachement. Le sexe est toujours important, mais il n'est plus nécessaire pour définir la relation.

Moins de sexe ne signifie pas forcément moins bien

J'ai également des chiffres officiels sur cette évolution : le sexologue hambourgeois Gunter Schmidt a constaté dans une étude que l'activité sexuelle diminue au cours des six premières années d'une relation, mais qu'elle reste ensuite stable à ce niveau pendant les 25 années suivantes. "La fréquence des coïts est particulièrement élevée dans la phase de formation du couple (pendant les deux premières années), nettement plus faible, mais constante, dans les partenariats établis (6 à 30 ans)". Et parfois, le sexe peut aussi s'endormir complètement. Tant que cela convient aux deux partenaires, cela ne pose pas de problème. Ce n'est que lorsque l'un ou l'autre se sent négligé qu'il faut agir. De plus, si la fréquence des contacts sexuels diminue, la qualité des rencontres augmente dans l'idéal. Car entre-temps, on se connaît beaucoup mieux, on sait ce que l'autre aime et quelles caresses font du bien. Le sexe va au-delà de la simple satisfaction du plaisir. Nous aimons l'autre au sens physique du terme et "faisons l'amour". Les hommes et les femmes interrogés dans le cadre de l'étude de Hambourg l'ont formulé de la manière suivante : "Nous avons perdu la vivacité émotionnelle et la légèreté des débuts, nous avons gagné l'attachement".

Le désir peut aussi se planifier

Nous devrions considérer la chose dans l'autre sens : La phase initiale du sentiment amoureux n'est pas la normalité. Celle-ci est plutôt l'état d'exception total qui ne peut pas être maintenu à long terme. Même si beaucoup le souhaitent. La normalité, c'est ce qui vient après. Si l'on garde cette réalité à l'esprit, il est beaucoup plus facile de s'en accommoder. Mais il est possible de faire beaucoup de choses à partir de la normalité. Vous devriez vraiment prendre du temps pour l'autre. Prenez du temps l'un pour l'autre. Prévoyez des week-ends ensemble où vous vous occuperez l'un de l'autre et où vous aurez le temps de parler. Prenez rendez-vous pour faire l'amour. La spontanéité, c'est pour les débutants. Les couples d'amoureux expérimentés savent comment s'exciter pour ainsi dire sur commande. Lancez-vous, car l'envie viendra, selon la devise : l'excitation mène au plaisir, mais la proximité mène aussi à l'excitation. Mettez-vous dans l'ambiance avec des rituels érotiques comme un bain commun ou un massage bienfaisant.