1 col de l'utérus
Ce que l'on fait Le gynécologue examine l'extérieur et l'intérieur des organes sexuels. Ensuite, il effectue un frottis du col de l'utérus (test de Pap). Pour ce faire, il prélève des cellules du col de l'utérus à l'aide d'une spatule spéciale. Des chercheurs testent actuellement si, en plus du frottis, le test de dépistage du papillomavirus humain (HPV) est utile pour le dépistage du cancer. Les virus HP sont à l'origine du cancer du col de l'utérus.
Pourquoi ? Des modifications des cellules peuvent indiquer la présence d'un cancer du col de l'utérus ou de ses précurseurs. S'il est détecté tôt, il peut être mieux traité.
Pour qui ? Pour les femmes à partir de 20 ans
À quelle fréquence ? Une fois par an
Coûts Pris en charge par la caisse d'assurance maladie obligatoire
2 Seins
Ce qui est fait Le médecin palpe les seins et les ganglions lymphatiques qui les entourent à la recherche de modifications. En outre, chaque femme de plus de 50 ans en Allemagne reçoit une invitation à passer une mammographie. La poitrine est alors examinée par radiographie.
Pourquoi ? Ces deux examens permettent aux médecins de détecter des anomalies dans les seins. Des études montrent que sur 1.000 femmes qui passent régulièrement une mammographie pendant dix ans, une à deux sont sauvées d'un décès par cancer du sein.
Pour qui ? Palpation des seins pour les femmes à partir de 30 ans, mammographie pour les femmes entre 50 et 69 ans.
A quelle fréquence ? palpation chaque année, mammographie tous les deux ans
Coûts Pris en charge par la caisse d'assurance maladie obligatoire
3 Ovaires
Ce qui est fait Les ovaires sont examinés par ultrasons pour détecter d'éventuelles modifications.
Pourquoi ? Attention : de nombreux experts estiment que cette méthode n'est pas judicieuse. Des études montrent que les femmes sont souvent inutilement inquiétées par des diagnostics erronés et que des ovaires sains sont parfois retirés sur la base d'un faux soupçon. Même les sociétés médicales spécialisées déconseillent désormais cette méthode. Informations sous www.igel-monitor.de
Pour qui ? Les médecins proposent l'échographie à toutes les femmes en tant que prestation de santé individuelle (IGeL).
À quelle fréquence ? Individuellement
Coût Entre 10 et 50 euros. En cas de suspicion de cancer de l'ovaire, la caisse d'assurance maladie obligatoire paie.
4 Intestin
Ce qui est fait Pour le test immunologique des selles, vous remettez un échantillon de selles dans un tube au médecin. Celui-ci envoie l'échantillon au laboratoire pour analyse. Lors de la coloscopie, le médecin examine le gros intestin à l'aide d'un appareil spécial (coloscope).
Pourquoi ? Le test de selles peut révéler la présence de sang caché dans les selles. Il s'agit d'un indice de la présence d'un cancer de l'intestin. La coloscopie peut également mettre en évidence le cancer ou ses précurseurs. Ceux-ci peuvent être éliminés dès l'examen.
Pour qui ? Test de selles de 50 à 54 ans, coloscopie à partir de 55 ans.
Quelle est la fréquence ? Test de selles tous les ans, coloscopie tous les 10 ans.
Coûts Prise en charge par la caisse d'assurance maladie obligatoire
5 La prostate
Ce qui est fait Le médecin palpe la prostate. En outre, les médecins peuvent détecter la concentration de l'antigène spécifique de la prostate dans le sang (test PSA).
Pourquoi ? Le doc peut détecter rapidement des irrégularités au niveau de la prostate. Un taux de PSA élevé peut indiquer la présence d'une tumeur. Le test PSA est toutefois controversé et ne fait pas partie du dépistage légal.
Pour qui ? Examen par palpation pour les hommes à partir de 45 ans Test PSA individuel
Quelle est la fréquence ? Palpation annuelle, test PSA selon les besoins.
Coûts Les coûts de l'examen par palpation sont pris en charge par la caisse d'assurance maladie, le test PSA doit être payé par le patient lui-même (sauf en cas de suspicion de cancer). Le test coûte en général environ 10 à 45 euros.
6 La peau
Ce qui est fait Lors du dépistage cutané, tout le corps, y compris la tête et les muqueuses, est examiné à la recherche de modifications. Le dépistage peut être effectué par un dermatologue ou un médecin généraliste disposant des qualifications complémentaires nécessaires.
Pourquoi ? Le dépistage permet de détecter les lésions précancéreuses et les premiers stades du cancer de la peau et de les éliminer par une petite intervention ultérieure.
Pour qui ? à partir de 35 ans
À quelle fréquence ? Tous les deux ans
Coûts Pris en charge en grande partie par la caisse de maladie. Ceux qui souhaitent une procédure particulièrement approfondie avec une loupe éclairante doivent la payer eux-mêmes. Le coût est alors d'environ 15 à 30 euros.
Le dépistage peut sauver des vies
L'idée derrière les examens de dépistage est la suivante : Si le cancer est détecté à temps, les médecins peuvent mieux traiter la maladie et les chances de survie augmentent. Les avantages du dépistage du cancer de l'intestin sont indéniables : Selon le Centre allemand de recherche sur le cancer, la coloscopie a permis d'éviter près de 10.000 cas de cancer colorectal entre 2003 et 2010. La mammographie pour les femmes peut également sauver des vies : les experts estiment que pour 1.000 femmes qui se soumettent régulièrement au dépistage pendant dix ans, une à deux sont sauvées de la mort par cancer du sein. Autre examen spécialement destiné aux femmes : le frottis cervico-utérin (frottis). Depuis l'introduction de ce test au début des années 1970, le nombre de femmes atteintes de ce type de cancer a diminué de 75%. L'examen de la peau, la palpation des seins (femmes) et de la prostate (hommes) sont également remboursés par les caisses à partir d'un certain âge. Mais il existe aussi des méthodes de dépistage qui ne sont pas recommandées.
Échographie des ovaires : un avantage discutable
"Lors de l'échographie, souvent utilisée pour le dépistage du cancer des ovaires, le nombre de faux positifs est particulièrement élevé", sait le Dr Susanne Weg-Remers, directrice du service d'information sur le cancer, à Heidelberg. Une étude portant sur 70.000 femmes montre qu'il n'y a pas moins de décès par cancer de l'ovaire malgré l'échographie, mais qu'il y a plus d'ablations d'ovaires.
Une bonne information est essentielle
Toutes les méthodes de dépistage ont un point commun : elles comportent certains risques qu'il faut connaître. Il y a tout d'abord le problème des résultats faussement positifs et des thérapies excessives qui en découlent. En effet, toutes les dégénérescences cellulaires détectées lors du dépistage ne se transforment pas forcément en tumeurs malignes. Cela entraîne des traitements inutiles. "De plus, cela représente toujours une grande charge psychique pour les personnes concernées", explique l'experte en cancer. Les résultats faussement négatifs sont le contraire de ces surthérapies. Dans ce cas, une tumeur existante n'est pas détectée malgré le dépistage. "La décision pour ou contre les examens est donc très individuelle. Informez-vous bien avant de prendre votre décision", conclut le Dr Weg-Remers. Si vous avez des questions, le service d'information sur le cancer est à votre disposition (tél. gratuit, tous les jours de 8h à 20h : 0800-4203040 ; e-mail : krebsinformationsdienst@dkfz.de ; web : www.krebsinformationsdienst.de). Et à l'aide du "IGeL-Monitor", vous pouvez vous informer en détail sur les prestations de santé individuelles(www.igelmonitor.de). Vous y trouverez une évaluation pour chaque méthode.