
Tout le monde connaît les mini-jobs, mais pas forcément les mini-jobs. Contrairement au mini-job, on cotise alors à la sécurité sociale et on acquiert également - et c'est important - des droits à la retraite. Comme le plafond de revenu des midi-jobbers a été déplacé vers le haut le 1er juillet dans le cadre de la réforme des retraites, plus de 3,5 millions de salariés en Allemagne sont désormais considérés comme des midi-jobbers.
Augmentation du plafond des revenus pour les midi-jobbers
Jusqu'à présent, les travailleurs ayant un midijob pouvaient gagner entre 450,01 et 850 euros par mois. Désormais, le plafond est fixé à 1.300 euros. Il est toutefois permis de dépasser occasionnellement le plafond de rémunération mensuelle tant que le revenu mensuel moyen annuel reste inférieur à 1.300 euros.
Les charges sociales sont moins élevées pour le midijob
Contrairement aux mini-jobs, les midi-jobs sont soumis à des cotisations sociales. Celles-ci sont toutefois moins élevées pour les midi-jobs que pour un emploi normal à temps partiel ou à temps plein. Et c'est tout à fait positif. En effet, les personnes qui gagnaient jusqu'à présent entre 850 euros et 1.300 euros ne doivent plus payer la totalité des cotisations sociales, mais uniquement le montant calculé individuellement sur la base du salaire réel. On a donc dès à présent plus de net du brut. Attention ! Celui qui, en plus d'un emploi assujetti à la sécurité sociale, travaille en plus dans le cadre d'un midi-job, n'a pas droit à ces avantages.
Droits à la pension
La réforme des pensions stipule que les midi-jobbers bénéficiant de cotisations sociales réduites ont tout de même des droits complets à la pension. Cela signifie qu'ils cotisent certes moins, mais qu'ils ne disposent pas moins d'argent à la retraite. Les bénéficiaires de cette mesure sont les salariés qui avaient jusqu'à présent un contrat de travail "normal". Et il s'agit à 70 pour cent de femmes, qui travaillent souvent dans la restauration ou le commerce de détail.
Indemnité de maladie
Contrairement aux mini-jobs, les salariés ayant un midi-job doivent payer eux-mêmes des cotisations d'assurance maladie et ne peuvent donc pas rester dans une assurance familiale par exemple. Les midi-jobs ont droit, comme les mini-jobs, au maintien du salaire pendant six semaines au maximum en cas de maladie. En outre, les midi-jobbers ont également droit à des indemnités de maladie versées par l'assurance maladie pendant 78 semaines au maximum.
Jours de congé
En matière de droit du travail, les salariés occupant un midi-job ne se distinguent en principe pas des salariés à temps plein. Ils ont un droit légal aux congés. Pour une semaine de cinq jours, cela représente 20 jours de congé par an.
Et qu'en est-il des impôts ?
Si le midi-job est le premier emploi, la classe d'imposition "normale" est toujours appliquée lors de la déclaration d'impôts. Avec la classe d'imposition I (1) à IV (4), le midi-job est même parfois exonéré d'impôts. Avec la classe d'imposition V (5) ou VI (6), l'impôt sur le salaire est dû. Un emploi est automatiquement considéré comme un midi-job dès que le revenu est inférieur à 1.300 euros par mois. Il n'y a aucune démarche à effectuer.
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